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1. El concepto, los fundamentos y los marcos de los derechos y las libertades legítimas del pueblo en el sistema de la República Islámica de Irán y su comparación con otros sistemas jurídicos
- - 1.2. Análisis de los fundamentos de los derechos del pueblo y de las libertades legítimas en el pensamiento islámico y crítica de los fundamentos de otros sistemas jurídicos
- - 1.3. Marcos y valores que rigen las libertades legítimas (moral, justicia, independencia, seguridad, conveniencia, orden público, interés público, etc.)
- - 1.4. Análisis de ejemplos de los derechos del pueblo y de las libertades legítimas

L’Ayatollah Ali Akbar Rashad, Président de l'Institut de recherche sur la culture et la pensée islamiques, lors de la première séance préliminaire de la Conférence internationale sur les droits de la nation et les libertés légitimes dans le système de pensée de l'honorable Ayatollah Khamenei, qui s'est tenue sous le titre « La relation entre les droits de la nation et les libertés légitimes avec la justice », a déclaré : « Violer la liberté des autres, c'est violer sa propre liberté. En Islam, la liberté et la dignité sont précisément les deux faces d'une même pièce et ont une valeur unique. Ceux qui suivent le Taghout (gouvernement non divin) non seulement adorent le Taghout, mais se soumettent également à des impositions qui s'appliquent à l'être humain. »
Il a ajouté : « Adorer le Taghout n'est pas une adoration, mais une soumission à des impositions qui s'appliquent à l'être humain. Un principe fondamental concernant la liberté politique, sociale, d'expression et de croyance est que, dans le monde islamique, nous ne pouvons pas séparer la liberté de la dignité. Ces deux concepts sont liés l'un à l'autre, et chacun est incomplet sans l'autre, voire parfois inexistant. La liberté est l'un des droits humains les plus fondamentaux. En même temps, la liberté implique également des devoirs. L'être humain, par sa nature ontologique et législative, est tenu par des obligations. Car si l'homme n'est pas libre, on ne peut pas le considérer comme obligé ; un homme ligoté ne peut pas être tenu par des devoirs. Si quelqu’un n'a pas de raison ni de discernement, il n'est pas tenu par des obligations. »
L’Ayatollah Rashad a poursuivi : « En réalité, le droit et le devoir sont liés l'un à l'autre ; c'est-à-dire que chaque droit impose un devoir à l'homme, et chaque devoir peut engendrer un droit. Par conséquent, lorsque nous parlons de la relation entre les libertés de l'homme et ses droits, nous devons garder à l'esprit qu'ils sont liés à la justice. Le plus grand droit de l'homme, et en même temps le plus grand devoir de l'humanité, est la justice. Les libertés légitimes et les droits sont les deux faces d'une même pièce et sont entièrement liés l'un à l'autre. »
Il a souligné : « En Islam, le fondement principal de la liberté de l'homme est le monothéisme (Tawhid). De quelque angle que l'on examine le monothéisme, son lien avec la liberté est évident. Dieu nous a créés libres ; selon l'expression de l'Imam Sadjad (as), Dieu a créé l'homme libre. Personne ne peut être l'esclave d'un autre que Dieu. Si nous voulons adorer et comprendre le monothéisme et les attributs divins, les mystiques utilisent un terme appelé « Takhassum » (conflit intérne). Ce terme nous aide à réguler notre comportement dans le cadre des noms divins. Chaque nom divin interagit avec un autre, et la manifestation des noms divins est également confrontée à des limites. »
Se référant au verset 64 de la sourate Al-Imran, L’Ayatollah Rashad a expliqué que le Prophète (s) a été chargé de dire aux chrétiens : « Venez à une parole commune entre nous et vous : le monothéisme ». Ensuite, nous devons veiller à n'adorer rien ni personne en dehors de Dieu et à ne Lui associer personne ni rien, même si c'est une pierre ou une idole. »
« Le résultat de cette discussion est que nous devons étudier la liberté et la dignité dans leur lien mutuel. Si nous ne considérons pas la liberté extérieure dans le cadre des règles qui réalisent le monothéisme et maintiennent l'homme engagé envers le monothéisme, cette liberté ne sera pas réelle et ne se concrétisera pas », a-t-il précisé.
Le Président de l'Institut de recherche sur la culture et la pensée islamiques a conclu : « En résumé, nous avons un terme qui se réfère au concept de « liberté ontologique ». Cette liberté est parfois comparée à la « liberté législative ». En réalité, il s'agit d'une question liée à la nature ontologique des êtres humains : l'homme est-il ontologiquement libre ou contraint ? Lorsque nous parlons de liberté, nous faisons également référence au libre arbitre. Le terme « libre arbitre » est une arme théologique et philosophique, et ce concept fait l'objet de débats théologiques et philosophiques. Par conséquent, la philosophie et la théologie sont chargées de discuter de ce concept et de cette catégorie. »