Selon le secrétariat de la Conférence sur les droits de la nation et les libertés légitimes, l’Ayatollah Dr Abbassi, membre de l’Assemblée des experts du leadership et président de l’Université Al-Mustafa, tout en remerciant tous les organisateurs de cette rencontre internationale, a évoqué parmi les sujets abordés la question de la liberté et du droit de choix du peuple. Il a déclaré : « Le Guide suprême de la Révolution est le symbole d’un discours apte à être présenté face à la civilisation matérialiste. »

L’Ayatollah Dr Abbassi a souligné : « Un thème très important a été choisi pour cette Conférence, qui compte parmi les grandes questions du monde contemporain. L’Occident revendique la défense des droits de l’homme ; face à cela, la Révolution islamique est la seule à prétendre proposer un modèle et une pensée nouvelle et alternative à la civilisation occidentale. On peut clairement affirmer qu’il s’agit d’un affrontement discursif entre nous et la civilisation occidentale, et cela figure parmi les enjeux essentiels de l’humanité. »

Il a ajouté : « D’autre part, la personnalité qui constitue l’axe central du sujet de cette Conférence n’est pas seulement un penseur et un théoricien dans ce domaine, possédant un précieux héritage de réflexions sur des thèmes tels que la liberté d’expression, la liberté politique, les droits publics, etc., mais elle met également en pratique ces idées dans sa fonction de dirigeant et de gouvernant. On peut en voir un exemple dans sa conduite concrète pour la défense des droits et du vote du peuple. »

Le président de l’Université Al-Mustafa a décrit le Guide suprême comme une autorité possédant un parcours pratique manifeste et brillant, exerçant la direction d’un sage attaché aux prescriptions divines au plus haut niveau de la société. Il a ajouté : « Au cours du siècle dernier, après la rencontre entre penseurs musulmans et savants occidentaux, que ce soit parmi les sunnites ou les adeptes des Ahl6ul-Bayt (famille du Prophète, paix sur eux), nous avons vu apparaître des personnalités qui considéraient l’islam comme un système complet de gouvernance, adoptant une véritable vision civilisationnelle de l’islam. On peut citer, par exemple, Sayed Quotb et Allamah Tabatabaei. De nos jours, nous observons cette même approche globale et intellectuellement marquante chez le Guide suprême. »

Soulignant le devoir des intellectuels de propager et de défendre la vérité dans des domaines tels que les libertés sociales et les droits publics, il a rappelé : « L’un des points forts du discours adverse réside dans sa capacité à formuler des concepts fondés sur ses propres valeurs, et, en raison de sa nature dominatrice, il s’efforce de transformer ces concepts en normes, en élaborant des lois, des traités et des conventions pour en garantir l’application. Nous devons, nous aussi, œuvrer à la création de concepts, de normes et, en dernière étape, d’institutions ; mais au minimum, dans un premier temps, nous devons clarifier correctement nos propres concepts et démontrer leur supériorité par rapport au discours adverse. »

L’Ayatollah Dr Abbassi a de nouveau évoqué parmi les thèmes essentiels la question de la liberté et du droit de choix du peuple, déclarant : « Dans les paroles du Guide suprême, il est constamment insisté sur les élections et la participation du peuple à la détermination de son propre destin, dans le cadre des règles établies. Au point que Son Éminence affirme qu’un système sans la volonté et la participation du peuple n’a aucun pouvoir exécutif, et que le pouvoir doit être confié à celui qui s’appuie sur le vote du peuple. »

Il a ajouté : « Dans la pratique également, nous avons vu à maintes reprises que Son Éminence, afin de préserver l’intégrité des élections, a subi de fortes pressions et des coûts politiques considérables de la part de certains courants politiques. Malheureusement, au cours des dernières décennies, certains mouvements ont tenté de s’opposer à la volonté et à l’opinion du peuple, mais le Guide suprême a résisté face aux pressions internes et externes, refusant de céder aux exigences excessives des groupes politiques contre le droit de vote du peuple, démontrant ainsi que la défense des droits publics peut se concrétiser par cette voie. »

En conclusion, le président de l’Université Al-Mustafa a déclaré que la personnalité du Guide suprême, l’Ayatollah Khamenei, en raison de la cohérence de son système de pensée et de sa conduite pratique, représente un discours digne d’être présenté face à la civilisation matérialiste. Il a souligné : « Présenter, expliquer et défendre ces idées et cette vision civilisationnelle est une mission importante qui nous incombe, et nous devons la préserver jusqu’à ce qu’elle soit offerte à l’ensemble de l’humanité. »