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1. مفهوم، مبانی و چارچوب‌های حقوق ملت و آزادی‌های مشروع در نظام جمهوری اسلامی ایران و مقایسه آن با سایر نظام‌های حقوقی
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2. سازکارها و الزامات تأمین و تضمین حقوق ملت و آزادی‌های مشروع
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3. دستاوردهای نظام جمهوری اسلامی ایران در زمینه حقوق ملت و آزادی‌های مشروع
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Au début de son intervention, en évoquant les racines historiques du concept de liberté, il a déclaré : « Tout au long de l’histoire, la liberté a été abordée sous différentes acceptions, notamment la libération de l’esclavage, la liberté de volonté face au déterminisme et au libre arbitre, ainsi que la liberté de pensée. Mais aujourd’hui, au niveau mondial, la liberté et les droits de la nation se sont transformés en thèmes centraux sous la forme des droits de l’homme et de la démocratie. »
En examinant l’évolution des idées sur la liberté en Occident, de Kant à Hannah Arendt, le Dr Mohammadi a souligné : « Kant conçoit la liberté dans la piété et la maîtrise des désirs charnels, tandis qu’Arendt parle de la liberté comme d’une situation sociale et politique ; une vision qui, dans de nombreux cas, peut être rapprochée de la perspective islamique. Dans la vision islamique également, la liberté prend sens en lien avec la responsabilité et la piété. »
Il a ensuite fait référence aux fondements de la Constitution de la République islamique d’Iran et a ajouté : « Dans notre Constitution, les libertés légitimes de la nation sont reconnues, et l’article 9 précise qu’aucune autorité n’a le droit de priver des libertés légitimes en se fondant sur des lois ordinaires. Cette capacité exceptionnelle permet même au juge, en cas de conflit entre une loi ordinaire et la Constitution, de se référer directement aux principes constitutionnels. »
Ce professeur d’université, affirmant que le système de la République islamique n’est ni simplement « centré sur les droits » ni uniquement « centré sur les devoirs », a insisté : « Ce système repose sur une combinaison du droit et du devoir. C’est pourquoi le concept de liberté dans la République islamique est fondamentalement différent de celui de l’Occident ; en Occident, la liberté se transforme souvent en un outil politique et, dans de nombreux cas, prend une allure raciste. »
En évoquant le rôle du leadership dans le développement des droits fondamentaux du pays, Dr. Mohammadi a déclaré : « Le Guide suprême, dans les situations d’urgence et de vide juridique, par des décisions stratégiques, produit et consolide pratiquement de nouveaux droits fondamentaux dans le cadre de la loi et des intérêts du système. L’exemple le plus évident en est la prorogation de certaines lois temporaires pour éviter une perturbation dans la gestion du pays. »
Il a considéré le mot-clé « l’éthique de la liberté » dans les propos du Guide suprême de la Révolution comme l’axe le plus important dans l’explication de la liberté en République islamique et a ajouté : « La liberté sans éthique et sans cadre mène au chaos et au désordre. Le Guide suprême a maintes fois souligné que la liberté doit se réaliser dans le cadre des valeurs et des intérêts publics de la société. Il a également insisté sur la nécessité de tribunes de libre pensée et de dialogue ouvert dans les milieux académiques. »
Mohammadi a ensuite précisé : « Les droits de la nation dans la République islamique d’Iran ne constituent pas seulement un texte juridique, mais représentent une réalité vivante qui se concrétise, grâce aux orientations du Guide suprême et à la participation du peuple dans divers domaines sociaux et politiques. On peut donc dire que la liberté et les droits de la nation, dans ce système de pensée, trouvent à la fois leur racine dans les fondements religieux et apportent une réponse pratique aux besoins actuels de la société. »
Enfin, ce membre du corps professoral de l’Université Shahid Beheshti a souligné : « Il faut s’efforcer de mondialiser ces idées et de reproduire des concepts tels que la liberté, les droits de la nation et la justice avec un langage à la fois local, islamique, mais également compréhensible pour le monde contemporain. C’est une mission qui incombe autant aux élites scientifiques qu’aux médias et aux institutions culturelles du pays. »