Lors de la quarante-deuxième session préparatoire de la Conférence internationale sur les droits de la nation et les libertés légitimes dans la pensée de l’honorable Ayatollah Khamenei (que Dieu prolonge sa vie bénie), Dr. Bahadari, porte-parole de la treizième administration iranienne, a commencé son discours en évoquant trois principes clés de la Constitution de la République islamique qui, selon lui, établissent les bases des droits du peuple, des libertés légitimes et de la participation politique des citoyens dans le système islamique. 

Lors de cette réunion, en se référant au premier principe de la Constitution, il a déclaré : « Ce principe marque le début de la définition de la place du peuple dans le système et souligne que la République islamique a été fondée sur la croyance du peuple en un gouvernement de vérité et de justice coranique, à travers un référendum. Autrement dit, ce sont fondamentalement les gens qui ont établi ce système, et sa création pratique repose sur leur conviction en la légitimité et la justice coraniques. » 

Poursuivant son discours, Dr. Bahadari a abordé le deuxième principe de la Constitution et a affirmé : « Ce principe énumère les fondements de la République islamique et mentionne six points. Cinq d'entre eux sont conformes à nos croyances, à savoir l'unicité de Dieu (Tawhid), la révélation (Wahy), la résurrection (Ma'ad), l'imamat (Imamah) et la justice (Adl). Mais le sixième point, qui est au cœur de notre discussion, concerne la dignité et la valeur élevée de l'être humain. Ce point a été ajouté parce que la vision dominante de la République islamique n'est pas uniquement doctrinale, mais aussi centrée sur l'homme et sa dignité. C'est sur cette base que les libertés légitimes et les droits du peuple dans le domaine de l'action politique prennent tout leur sens. »

Il a insisté : « Dans la pensée du Guide suprême, l'homme est un être noble doté d'une liberté accompagnée de responsabilité. Chaque droit s'accompagne d'un devoir, et la liberté n'échappe pas à cette règle. La liberté ne peut être considérée seule ; elle prend son sens lorsqu'elle est associée à la responsabilité devant Dieu. » 

Bahadari a ajouté : « Dans le système de la République islamique, il est impossible de négliger la liberté ou la dignité du peuple, car ce sont là des fondements doctrinaux de la République islamique. Cette vision se reflète également dans le troisième principe de la Constitution. Ce principe stipule que le gouvernement est tenu de mobiliser tous ses moyens pour atteindre les objectifs du deuxième principe, notamment la justice et la solidarité. » 

Il a ensuite cité deux paragraphes du troisième principe et a déclaré : « Créer un environnement propice au développement des vertus morales fondées sur la foi et la piété, ainsi qu'élever le niveau de la conscience publique à travers les médias et la presse, font partie des devoirs fondamentaux de l'État. Cette prise de conscience et ce développement créent les conditions nécessaires à la participation politique. Si le gouvernement néglige ce devoir, il aura abandonné l'une de ses missions essentielles. »  

Se référant également au sixième principe de la Constitution, il a rappelé : « Toutes les affaires du pays doivent être gérées en s'appuyant sur l'avis du peuple, et dans ce cadre, il est nécessaire d'améliorer le niveau de conscience, l'accès à l'information, la liberté d'expression et le rôle actif des citoyens. » 

Ailleurs dans son discours, Dr. Bahadari a cité le neuvième principe de la Constitution comme synthèse des principes mentionnés précédemment : « Ce principe souligne que les droits et libertés publiques entretiennent une relation bidirectionnelle et synergique avec l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale. Nous renforçons les libertés pour réaliser l'indépendance et l'unité nationale, et inversement, la préservation de ces éléments favorise le développement des droits publics. »

Les quatre effets d'une participation massive aux élections selon les déclarations du Guide suprême 

Plus loin dans ses propos, il a déclaré : « Le Guide suprême distingue le modèle de la République islamique de trois autres modèles : celui de certains pays islamiques qui n'organisent pas d'élections et où le pouvoir est déconnecté du peuple ; celui des régimes communistes et à parti unique, où règne une dictature sans élections réelles ; et enfin, le modèle de la démocratie occidentale, basé sur la tromperie, la propagande, le règne des partis et la domination du capital. »

Il a ajouté : « Le Guide suprême de la Révolution a clairement affirmé que dans les pays occidentaux, les élections sont souvent une mise en scène de la démocratie. Ce sont les capitalistes, les cartels et trusts financiers et les partis politiques qui influencent le destin des élections, et non le peuple. En revanche, dans la République islamique, les élections reposent sur la volonté du peuple et sur une confiance mutuelle entre le système et la nation. » 

La confiance mutuelle entre le système et le peuple, la puissance nationale et la légitimité élevée du système de la R.I.I. comptent parmi les effets politiques de la participation 

Bahadari a affirmé : « Une participation massive aux élections reflète la confiance du système envers le peuple, et vice versa. Cette participation est le signe de la maturité de la nation et de la puissance du système. » 

Il a poursuivi : « La participation aux élections renforce l'unité nationale, la vitalité sociale et le sens des responsabilités collectives. Les citoyens ressentent qu'ils doivent jouer un rôle dans la détermination de leur propre destin. »

Bahadari a souligné : « Le Guide suprême a maintes fois insisté sur le fait qu'une participation massive ouvre la voie aux bénédictions divines et aux grâces spirituelles. »

Il a ajouté : « La participation du peuple aux élections constitue un soutien à la politique étrangère et renforce le prestige international du système. Les ennemis cherchent à semer le découragement pour réduire la participation et exercer davantage de pression sur le pays. Mais une participation enthousiaste oblige les ennemis à reculer. » 

En conclusion, Dr. Bahadari a déclaré : « Dans la pensée du Guide suprême, la participation politique est l'expression d'une liberté accompagnée de responsabilité devant Dieu. Cette participation ne se limite pas à un simple acte politique ; elle revêt une profonde dimension spirituelle, sociale, politique et internationale. Plus les droits du peuple, notamment la conscience, la liberté d'expression et l'accès à l'information, seront renforcés, plus la participation des citoyens à la gouvernance s'intensifiera, permettant finalement à la République islamique d'atteindre une plus grande puissance, cohésion et sécurité. »