Don Roberto Caria : la liberté est un don divin qui, en Occident, s’est transformé en individualisme extrême, tandis qu’en Iran elle est définie sur la base de la responsabilité devant Dieu
Don Roberto Caria : la liberté est un don divin qui, en Occident, s’est transformé en individualisme extrême, tandis qu’en Iran elle est définie sur la base de la responsabilité devant Dieu

Lors de la quarante‑et‑unième pré‑session spécialisée de la Conférence internationale sur les droits de la nation et les libertés légitimes dans la pensée de l’Ayatollah Khamenei (que Dieu prolonge sa vie bénie), le Dr Don Roberto Caria, professeur d’éthique sociale à la faculté de théologie de Sardaigne, a prononcé un discours et insisté sur les points communs théologiques entre l’islam chiite et la tradition chrétienne catholique. Il a également examiné l’évolution du concept de liberté religieuse en Occident et en Iran et analysé les différences fondamentales de ces deux systèmes.

Points communs théologiques entre l’islam et le christianisme

Au début de son intervention, le Dr Caria a remercié les organisateurs de cette réunion et a déclaré : « J’ai apprécié les propos tenus lors de cette session, et je souligne surtout certains éléments théologiques communs entre l’islam chiite iranien du XVIᵉ siècle à nos jours et la tradition du christianisme catholique. »

Il a ajouté : « Des principes tels que l’origine divine de la vie, le rôle de la révélation pour éclairer la raison naturelle dans la compréhension de la loi divine, le concept de Sauveur (mahdaviyat) dans l’islam et le christianisme, l’intercession des Imams et des saints, ainsi que la notion de liberté intérieure et extérieure, comptent parmi ces points communs. »

La liberté comme don et responsabilité

S’appuyant sur les propos du Dr Ghaffari au sujet de la liberté en tant que « don divin », ce professeur d’éthique sociale a expliqué : « En Occident, on emploie le terme Munus pour définir ce don ; il s’agit à la fois d’un cadeau et d’une tâche, d’une responsabilité. Malheureusement, en Occident — contrairement à l’Iran qui, depuis cinquante ans, suit une voie fondée sur des principes théologiques — les fondements culturels et chrétiens du droit et de la législation ont été affaiblis. »

La dérive philosophique de l’Occident et son impact sur la législation

Évoquant les évolutions philosophiques occidentales depuis le XVIᵉ siècle, le Dr Caria a déclaré : « Alors qu’en Iran, le chiisme s’est constitué en un système de pensée solide, en Occident, la dérive vers le mysticisme extrême et la magie, puis les réactions philosophiques anti‑théologiques, ont éloigné les fondements de la législation de la révélation et de la loi divine. »

Il a poursuivi : « Il en est résulté qu’aujourd’hui, en Occident, l’autorité a remplacé la vérité comme base de la législation. Cette approche, connue sous le nom de Autoritas non veritas facit legem (c’est l’autorité, et non la vérité, qui fait la loi), a conduit à définir les droits de l’homme et les libertés individuelles sans considération pour les responsabilités divines et morales. »

Différences fondamentales entre la Constitution iranienne et celles de l’Occident

Comparant la Constitution iranienne à celles de l’Occident, ce professeur a souligné : « Dans la Constitution iranienne, notamment à l’article 2, l’accent est mis sur la foi en des principes divins, la dignité humaine et la lutte contre la corruption. En revanche, dans les lois occidentales, la liberté religieuse est définie sans égard pour le devoir de rechercher la vérité. »

Se référant aux articles 12 et 13 de la Constitution iranienne, il a déclaré : « La vision de la Constitution iranienne à l’égard des autres religions n’est pas une simple tolérance mais un respect de leur identité, bien sûr dans le cadre fixé par le système islamique. Cette approche, contrairement à l’Occident où l’individualisme extrême a idolâtré le moi, crée un équilibre approprié entre liberté et responsabilité. »

Conclusion : nécessité d’un retour aux fondements théologiques

En conclusion, le Dr Caria, s’appuyant sur l’enseignement de l’Église catholique et du chiisme, a affirmé : « Tout système juridique doit être fondé sur la capacité de l’homme à connaître Dieu à travers la révélation et la raison naturelle. La véritable liberté ne se réalise pas dans l’ignorance de la vérité, mais dans l’acceptation de la responsabilité devant Dieu et la société. »

Il a remercié les participants et exprimé l’espoir que davantage de dialogues aient lieu entre penseurs islamiques et chrétiens afin d’élucider leurs points communs intellectuels.

La quarante‑et‑unième pré‑session de ce colloque, intitulée « Liberté sans identité et liberté enracinée dans les modèles occidental et iranien », s’est tenue le jeudi 10 juillet 2025 à l’initiative du centre de recherche du Conseil des Gardiens et avec la collaboration du service culturel de la République islamique d’Iran à Rome. La session de clôture de la Conférence internationale « Droits de la nation et libertés légitimes » aura lieu au mois de décembre de l’année en cours à Téhéran.

 


2025-07-14 (1 MesHace)
La conferencia internacional sobre derechos del pueblo y libertades legítimas en el sistema intelectual del ayatolá Jamenei se celebra con los objetivos de: 1. Releer el pensamiento y la conducta del ayatolá Jamenei sobre los derechos de la nación y las libertades legítimas, 2. Delinear el sistema óptimo de derechos del pueblo y libertades legítimas basado en los pensamientos del ayatolá Jamenei, 3. Garantizar y proteger los derechos y las libertades legítimas del pueblo y la manera de promoverlos con base en las opiniones y pensamientos del ayatolá Jamenei
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