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1. El concepto, los fundamentos y los marcos de los derechos y las libertades legítimas del pueblo en el sistema de la República Islámica de Irán y su comparación con otros sistemas jurídicos
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2. Mecanismos y requisitos para asegurar y garantizar los derechos y las libertades legítimas del pueblo
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3. Los logros de la República Islámica de Irán en el ámbito de los derechos y las libertades legítimas del pueblo

Lors de la quarante-et-unième pré-session de la Conférence internationale sur les droits de la nation et les libertés légitimes dans la pensée de l’Ayatollah Khamenei (que Dieu prolonge sa vie bénie), Mme Dr Ghaffari, juriste et membre du corps professoral de l’Université Allameh Tabatabaei, est intervenue sur le thème « La liberté responsable comme essence identitaire du concept de liberté dans la Constitution de la République islamique d’Iran » et en expliquant les dimensions théoriques et juridiques de ce concept et, à travers une lecture analytique de la Constitution, elle a classé les interprétations courantes de la liberté selon des approches philosophiques, politiques et juridiques.
Elle a souligné les origines linguistiques du mot liberté en persan, latin et anglais, ainsi que la diversité des interprétations selon les différentes écoles de pensée, insistant sur le fait que la liberté n’est pas un concept unique, mais possède une structure à trois composantes pour répondre à trois questions : qui est libre ? de quoi est-on libéré ? et dans quel but dispose-t-on de la liberté ?
Mme le Dr Ghaffari a expliqué qu’en fonction de ces trois composantes, on peut définir la liberté ainsi : « la liberté d’un individu ou d’un groupe vis-à-vis d’un autre individu ou groupe pour accomplir une action ou un comportement souhaité », puis a ajouté : « La liberté, dans sa dimension philosophique, signifie le libre arbitre face au déterminisme ; dans sa dimension politique, elle renvoie aux droits civils, sociaux et politiques face au pouvoir souverain ; et sur le plan juridique, elle est reconnue comme l’un des droits fondamentaux de l’individu. »
Cette professoral de l’Université Allameh Tabatabaei a souligné qu’aucun système juridique ou courant de pensée ne reconnaît une liberté absolue, et a déclaré : « Une liberté sans limites mène inévitablement à la négation de la liberté elle-même ; c’est pourquoi des restrictions telles que la liberté d’autrui, la sécurité publique et la justice sociale sont prévues dans tous les systèmes juridiques. »
Elle a ensuite évoqué la perspective particulière de la Constitution de la République islamique d’Iran sur la liberté, en déclarant : « La République islamique d’Iran, fondée sur l’islamité et la république, a une vision enracinée et fondée sur les principes religieux de la liberté. La liberté fut l’un des axes centraux de la Révolution islamique et figure, aux côtés de l’indépendance et de la République islamique, dans la devise du pays et du peuple. »
Faisant la distinction entre les deux types de liberté – réactionnelle et actionnelle, Mme le Dr Ghaffari a déclaré : « La liberté de, ou liberté réactionnelle, se manifeste dans la Constitution iranienne par la libération du colonialisme et du despotisme, de la dépendance, du régime du taghut (ancien régime), de la discrimination injuste et de la pauvreté. »
Elle a ajouté : « En revanche, la liberté pour, ou liberté actionnelle, concerne le but de la liberté : c’est-à-dire que l’être humain jouit de la liberté pour atteindre un objectif. Ce sens apparaît également dans les principes de la Constitution, tels que la formation d’un gouvernement islamique basé sur la volonté du peuple, la participation active à la gestion du pays, la lutte contre la concentration des richesses et la restauration de l’identité humaine authentique, notamment dans le domaine des droits des femmes. »
La professeure associée à l’université Allameh Tabatabaei a également évoqué les concepts de libertés négatives et libertés positives dans la littérature de droit public, en ajoutant : « La liberté négative comprend des libertés telles que la liberté de pensée, d’expression et d’association politique, exercées dans le cadre de la loi et sans ingérence d’autrui. La liberté positive ou affirmative suppose l’intervention de l’État pour réaliser des droits tels que l’éducation, la sécurité sociale, le choix de l’emploi et la santé. »
Elle a conclu son discours en affirmant : « La liberté responsable constitue le lien entre ces concepts dispersés dans la Constitution de la République islamique d’Iran. Comme le montre clairement l’article 2 de la Constitution, qui mentionne la dignité et la liberté accompagnées de responsabilité devant Dieu, ce principe fondamental indique que la liberté ne peut se réaliser sans l’acceptation de la responsabilité. Dans le droit islamique, droit et devoir sont réciproques : là où il y a un droit, il y a aussi un devoir. »
Mme le Dr Ghaffari a fini son intervention en remerciant le Centre de recherche du Conseil des Gardiens et le Service culturel de la République islamique d’Iran à Rome pour l’organisation de cette session et la création d’un espace d’échange d’idées.
Cette session préparatoire a été organisée par le centre de recherche du Conseil des gardiens en collaboration avec le Service culturel de la République islamique d’Iran à Rome. La session de clôture de la Conférence internationale sur les droits de la nation et les libertés légitimes dans la pensée de l’Ayatollah Khamenei (que Dieu prolonge sa vie bénie)» se tiendra à Téhéran au mois de décembre 2025.