« La question de la liberté occupe une place importante dans la pensée de Son Éminence l’Imam Khamenei (qu’Allah prolonge sa noble vie). Il a abordé ce concept de manière globale, scientifique et solide. Le sujet de la liberté est l’un de ceux sur lesquels le Saint Coran et les récits des Imams infaillibles (paix sur eux) ont insisté, et qui ont été soulignés à de nombreuses reprises dans diverses situations, même si la liberté ne signifie pas ici une liberté absolue.

Ce que l’on entend par le terme de liberté, c’est la liberté sociale, c’est-à-dire le respect du droit de l’homme à penser, à parler et à choisir. Comme Dieu Tout-Puissant l’a dit dans le verset 157 de la sourate Al-A'raf :

« Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent mentionné chez eux dans la Torah et l’Évangile. Il leur ordonne le bien, leur interdit le mal, leur rend licites les choses pures, leur interdit les mauvaises, et leur enlève le fardeau et les chaînes qui étaient sur eux. »

Le Prophète de l’islam (paix et salutations sur lui) a été chargé d’ôter les chaînes et les restrictions qui pesaient sur les gens. Ce commandement signifie qu’il les guide vers le bien, les encourage à abandonner les croyances fausses et erronées, les superstitions, et de nombreuses restrictions sociales injustifiées.

L’islam considère la liberté comme l’un des droits innés de l’être humain. Ce droit est même plus important que d’autres droits comme celui à la vie ou aux moyens de subsistance. Bien que le droit à la vie ne puisse être comparé à des droits comme le logement ou le libre choix, il est en réalité plus fondamental, car il est la base de tous les autres droits. Il en va de même pour la liberté en islam.

Son Éminence l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei (qu’Allah prolonge sa noble vie) insiste sur la liberté des adeptes des autres religions et confessions dans l’accomplissement de leurs rites religieux et cultuels, et il considère l’insulte aux symboles sacrés des autres comme interdite (non permise) et illicite. Il estime qu’il n’est pas permis de maudire les symboles sacrés respectés par les musulmans ou par d’autres personnes.

L’unité entre les musulmans et l’évitement de la division sont des nécessités, et semer la discorde et la division parmi les musulmans est une action en faveur des ennemis, un acte inacceptable et interdit. Cette division ne sert que les intérêts de l’arrogance mondiale et du sionisme international.

Son Éminence l’Ayatollah Khamenei estime que préserver les croyances authentiques est un devoir et une obligation. La solidarité et l’interaction avec les autres sont acceptables tant qu’elles ne portent pas atteinte aux croyances et à la morale de l’homme, et qu’elles ne l’exposent pas à l’accusation.

En général, s’il n’y a aucun dommage ni corruption à établir des relations et des interactions avec les adeptes d’autres religions, cela n’est pas problématique. Parfois même, ces relations et cette solidarité peuvent avoir un effet positif dans l’accomplissement du bien (al-amr bil maʿrūf) et la prévention du mal (an-nahy ʿan al-munkar).

Concernant la République islamique du point de vue de Son Éminence l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei (qu’Allah prolonge sa noble vie), le but du peuple iranien lors de la Révolution islamique d’Iran était d’atteindre l’indépendance et la liberté sous l’égide de l’islam. En revenant à l’époque du début de la victoire de la Révolution, on constate que les objectifs principaux du peuple étaient : la liberté, l’indépendance, la justice, le progrès, le bien-être, et une vie digne et honorable qui serve de modèle aux autres peuples.

Selon la vision du Guide suprême, le premier objectif de la Révolution islamique d’Iran était la liberté, afin de réaliser les valeurs humaines et islamiques. L’islam est le porte-étendard de la liberté comme l’un de ses objectifs les plus importants. La liberté signifie le droit à la décision, au travail, à la réflexion, au changement, et à la participation aux activités sociales pour tous les membres de la société. La liberté est un don de Dieu Tout-Puissant.

Le deuxième objectif de la Révolution islamique d’Iran était l’indépendance. L’indépendance, en réalité, est la liberté à l’échelle du peuple et de l’État, c’est-à-dire que les citoyens et les responsables prennent des décisions libres et ne sont pas soumis à la volonté des étrangers.

L’indépendance politique signifie que les responsables prennent des décisions concernant le pays en fonction de ses intérêts.

L’indépendance économique, qui est plus difficile que l’indépendance politique, signifie que le pays doit être autosuffisant pour répondre à ses besoins essentiels, et qu’il doit avoir du pouvoir dans les équations de l’économie mondiale.

L’une des formes les plus importantes d’indépendance est l’indépendance culturelle, car la dépendance intellectuelle et culturelle entraîne une dépendance dans les domaines économique et politique, et ouvre la voie à la domination de l’ennemi sur toutes les sources de prise de décision.

Le troisième objectif de la Révolution islamique d’Iran était la souveraineté populaire. Cela signifie que le peuple doit jouer un rôle réel et effectif dans la formation du système de gouvernance.

Le quatrième objectif de la Révolution était la justice, l’élimination de l’injustice et la lutte contre la corruption. La justice signifie que chaque individu dans la société atteigne ses droits, et que tous soient égaux devant la loi. Selon les propos de Son Éminence l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, la réalisation de la justice est l’objectif principal du mouvement des prophètes divins, et cette question figure en tête de la liste des objectifs initiaux de leur mission.

Le cinquième objectif de la Révolution islamique d’Iran est le progrès scientifique et économique ainsi que le bien-être matériel, et à ce sujet, le Guide suprême déclare : « Je ne crois pas au progrès sans justice. »

Et le sixième objectif de la Révolution est l’instauration de la morale dans la société.

Lundi 26 mai 2025